Lors de son intervention à l'Assemblée Internationale 2016 du Rotary International, le Président K.R. Ravindran a eu des propos forts sur l'équilibre Hommes Femmes au sein du Rotary International :
" Mais nous trouvons un élément ici ce soir qui n’est pas présent dans la plupart de nos clubs. Que nous n’avons d’ailleurs pas encore atteint, et pour lequel nous devons travailler, à tous les niveaux de notre organisation. Il s’agit de l’équilibre hommes-femmes.
En 1995, seuls cinq membres sur 100 étaient des femmes : aujourd’hui, leur proportion est de vingt pour cent.
Car pour servir adéquatement nos villes ou nos quartiers, nous devons en être le reflet fidèle. Et si nous voulons contribuer à leur plein potentiel économique, social et éducatif, comment accepter que la moitié de la population soit exclue d’une pleine représentation au Rotary ?
Les femmes n’ont fait leur entrée dans notre organisation qu’au dernier quart de son histoire, et ce n’est pas un hasard si ces années ont été les plus productives.
La politique du Rotary en matière d’équilibre hommes-femmes est très claire. Pourtant, près d’un cinquième des clubs continuent à les exclure, arguant qu’il est difficile de trouver des femmes qualifiées. Je dirais que deux critères fondamentaux du Rotary font défaut aux Rotariens qui avancent cet argument, ou qui y croient : l’honnêteté et le bon sens.
Laissez-moi vous dire que ces clubs qui rejettent les femmes sont voués à une fin précoce car ils ont un comportement digne de l’homme des cavernes.
Un traitement égal apporté aux femmes est absolument essentiel à notre action et à notre survie. Si nous n’en faisons pas une priorité, nous disparaîtrons.
Un club qui ferme sa porte aux femmes réduit son talent, sa capacité et ses contacts de moitié. Il renonce à des points de vue essentiels pour agir efficacement. Ce club fait du tort à son action et à notre organisation. Au bout du compte, il rend le Rotary moins attrayant pour les membres potentiels, particulièrement les jeunes générations sur qui repose notre avenir.
Nous ne pouvons prétendre encore vivre à l’époque de Paul Harris, ce qu’il ne voudrait certainement pas d’ailleurs. Il l’a lui-même déclaré : « L’histoire du Rotary devra être réécrite et réécrite. »
Pour la nouvelle année rotarienne qui s’ouvre à vous, c’est vous qui écrirez l’histoire."
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