Lutter contre la pauvreté, le combat d'une vie
Photo : Photo : Susan Davis
Le travail de Susan Davis dans son combat contre l’extrême
pauvreté lui a valu de nombreux honneurs. Cependant pour elle, le Prix
international 2015/2016 Service à l’humanité décerné par le Rotary à un
ancien participant à ses programmes revêt une signification toute
particulière.
« Je ressens un profond sentiment d’accomplissement », confie Mme Davis, une ancienne boursière de la Fondation Rotary en 1980/1981 à Oxford dans le cadre d’un programme de Master en relations internationales. « Le Rotary a investi en moi. Maintenant est venu le temps de récolter ce qui a été semé. »
Il y a dix ans, Mme Davis participe à la création de BRAC USA, une antenne nationale de BRAC (Bangladesh Rehabilitation Assistance Committee), la plus importe organisation non gouvernementale au monde qui a vu le jour après que la naissance du Bangladesh dans les années soixante-dix, jusqu’à lors territoire pakistanais. La branche américaine de cette organisation a pour mission de combattre la pauvreté et de créer des opportunités pour les populations défavorisées dans le monde, particulièrement en Afrique.
Tendre à cette mission n’est pas une tâche aisée ; Mme Davis et ses collègues doivent faire face aux catastrophes naturelles (inondations, cyclones et tremblements de terre) ainsi qu’aux conflits, sans compter l’épidémie d’Ebola qui a éclatée en 2014 en Afrique de l’Ouest.
« Je ne savais pas trop comment protéger à la fois notre personnel et nos clients, et aider les collectivités touchées par l’épidémie », explique Mme Davis, qui a exercé les fonctions de président de BRAC USA jusqu’à son départ en janvier. Elle a rapidement contacté des experts de l’Ebola et les a mis en contact avec les représentants de BRAC USA dans les pays touchés. Deux disparitions de personnes de son entourage l’on particulièrement touchée : Ophilia Dede, une employée de BRAC au Liberia, et son mari, laissant derrière eux une petite fille. Mme Davis a ensuite aidé à financer une bourse d’études pour son éducation.
« L’urgence de sortir les populations de l’extrême pauvreté me motive à continuer », dit-elle. « Et j’ai eu la chance dans ma carrière de voir l’arrivée de la micro finance et de l’entreprenariat socialement responsable. »
De 1987 à 1991, Mme Davis a fait de la micro finance son cheval de bataille alors qu’elle travaillait pour la Fondation Ford au Bengladesh. Elle a créé un consortium qui a collecté 175 millions de dollars et dédié à l’attribution de microcrédits à des villages au Bengladesh. Depuis, les conditions de vie se sont sensiblement améliorés et selon le magazine The Economist, l’espérance de vie dans le pays est passée de 2000 à 2010 de 59 à 69 ans.
Susan Davis est également le co-auteur du livre Social Entrepreneurship: What Everyone Needs to Know (l’entreprenariat social : ce que tout le monde devrait savoir) et apporté sa contribution à une organisation à but non lucratif, Ashoka, dont la mission est de soutenir l’entreprenariat social. En tant qu’administratrice, elle a supervisé son expansion au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale.
Vivant à New York, Susan Davis est bien connue dans le monde du développement international. Elle a été nommée au conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux en 2012 et elle est membre du prestigieux Council on Foreign Relations. Elle a également siégé aux conseils d’administration de la Fondation Grameen, du Sirleaf Market Women's Fund et de l’African Women's Development Fund USA.
Sa trajectoire est d’autant plus impressionnante qu’elle a élevée dans une petite ville de Louisiane. La bourse d’étude du Rotary lui a permis de vivre à l’étranger et d’élargir ses horizons. Selon elle, le nom prestigieux d’Oxford sur son C.V. est à l’origine de son recrutement par la Fondation Ford.
« Ma bourse d’études du Rotary m’a donné une vision totalement différente sur le pouvoir et les privilèges », explique Mme Davis. « Au contact des étudiants, j’ai réalisé, que l’on soit riche ou pauvre, que nous ne sommes au bout du compte que de simples êtres humains ayant tous les mêmes vulnérabilités et imperfections. »
Susan Davis recevra son prix en personne en juin lors de la Convention annuelle du Rotary en Corée du Sud.
« Je ressens un profond sentiment d’accomplissement », confie Mme Davis, une ancienne boursière de la Fondation Rotary en 1980/1981 à Oxford dans le cadre d’un programme de Master en relations internationales. « Le Rotary a investi en moi. Maintenant est venu le temps de récolter ce qui a été semé. »
Il y a dix ans, Mme Davis participe à la création de BRAC USA, une antenne nationale de BRAC (Bangladesh Rehabilitation Assistance Committee), la plus importe organisation non gouvernementale au monde qui a vu le jour après que la naissance du Bangladesh dans les années soixante-dix, jusqu’à lors territoire pakistanais. La branche américaine de cette organisation a pour mission de combattre la pauvreté et de créer des opportunités pour les populations défavorisées dans le monde, particulièrement en Afrique.
Tendre à cette mission n’est pas une tâche aisée ; Mme Davis et ses collègues doivent faire face aux catastrophes naturelles (inondations, cyclones et tremblements de terre) ainsi qu’aux conflits, sans compter l’épidémie d’Ebola qui a éclatée en 2014 en Afrique de l’Ouest.
« Je ne savais pas trop comment protéger à la fois notre personnel et nos clients, et aider les collectivités touchées par l’épidémie », explique Mme Davis, qui a exercé les fonctions de président de BRAC USA jusqu’à son départ en janvier. Elle a rapidement contacté des experts de l’Ebola et les a mis en contact avec les représentants de BRAC USA dans les pays touchés. Deux disparitions de personnes de son entourage l’on particulièrement touchée : Ophilia Dede, une employée de BRAC au Liberia, et son mari, laissant derrière eux une petite fille. Mme Davis a ensuite aidé à financer une bourse d’études pour son éducation.
« L’urgence de sortir les populations de l’extrême pauvreté me motive à continuer », dit-elle. « Et j’ai eu la chance dans ma carrière de voir l’arrivée de la micro finance et de l’entreprenariat socialement responsable. »
De 1987 à 1991, Mme Davis a fait de la micro finance son cheval de bataille alors qu’elle travaillait pour la Fondation Ford au Bengladesh. Elle a créé un consortium qui a collecté 175 millions de dollars et dédié à l’attribution de microcrédits à des villages au Bengladesh. Depuis, les conditions de vie se sont sensiblement améliorés et selon le magazine The Economist, l’espérance de vie dans le pays est passée de 2000 à 2010 de 59 à 69 ans.
Susan Davis est également le co-auteur du livre Social Entrepreneurship: What Everyone Needs to Know (l’entreprenariat social : ce que tout le monde devrait savoir) et apporté sa contribution à une organisation à but non lucratif, Ashoka, dont la mission est de soutenir l’entreprenariat social. En tant qu’administratrice, elle a supervisé son expansion au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale.
Vivant à New York, Susan Davis est bien connue dans le monde du développement international. Elle a été nommée au conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux en 2012 et elle est membre du prestigieux Council on Foreign Relations. Elle a également siégé aux conseils d’administration de la Fondation Grameen, du Sirleaf Market Women's Fund et de l’African Women's Development Fund USA.
Sa trajectoire est d’autant plus impressionnante qu’elle a élevée dans une petite ville de Louisiane. La bourse d’étude du Rotary lui a permis de vivre à l’étranger et d’élargir ses horizons. Selon elle, le nom prestigieux d’Oxford sur son C.V. est à l’origine de son recrutement par la Fondation Ford.
« Ma bourse d’études du Rotary m’a donné une vision totalement différente sur le pouvoir et les privilèges », explique Mme Davis. « Au contact des étudiants, j’ai réalisé, que l’on soit riche ou pauvre, que nous ne sommes au bout du compte que de simples êtres humains ayant tous les mêmes vulnérabilités et imperfections. »
Susan Davis recevra son prix en personne en juin lors de la Convention annuelle du Rotary en Corée du Sud.
Actualités du Rotary
14-Jan-2016
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